mon mari que j'adore

Une belle histoire d'amour a faire sortir les kleenex?
Ben voila, José et moi on se connaissait étant jeunes (16 et 17 ans) dans les camps de vacances des Pionniers, de beaux et grands "amours de vacance", un peu trop sérieux à mon goût, j'étais ado et je ne voulais pas me fixer... Mais il a du suivre ses parents et retourner dans son pays d'origine: l'Uruguay. Tout ce que j'en savais c'était qu'il avait dû fuir politiquement à cause de la dictature, que c'était le tiers monde, qu'il ne reviendrait jamais... Alors après une ou deux lettres, j'avais son adresse, il y a eu le silence, et la vie continuait.
17 ans après, alors que je travaillais dans une grosse boîte d'un quotidien, avec accès internet, je me suis souvenue. J'étais alors après 2 mariages et je ne sais combien d'histoires foireuses, en plein désarois et j'ai décidé de revenir à mes anciens amours... de boucler la boucle en quelques sortes.
Sur un nom et une adresse datant de 17 ans, j'ai lancé des recherches: aux radios, dans les ambassades, dans les journaux, à des organismes de jeunesse etc. Malgré la difficulté de la langue (je ne parle ni n'écris l'espagnol), des tas de gens m'ont répondu.
Le lendemain en arrivant au bureau, j'ai eu une fantastique surprise: il m'écrivait!
vivant! il était vivant! c'était déjà ça, et en plus on a très vite évoqué nos souvenirs communs, il vivait seul sans enfant, juste avec sa famille, ses amis.
on a "tchaté" quelques semaines, puis on s'est téléphoné, mais ça coûte la peau des fesses à 16.000 km! mais enfin on s'est redit notre amour!
alors il a décidé de tout planter là bas et de venir vivre ici. Cela a encore pris quelques mois car il lui a fallu réunir l'argent pour le billet, le passeport, ce qui est une sinécure dans son pays.
Enfin, il est arrivé à zaventem.
le choc!
on a beau se préparer que l'on a changé, on a beau s'envoyer des photos, le cerveau humain s'attend à voir l'image souvenir qu'il a gardé et qui est plus forte.
il m'a fallu trois jours pour que mon esprit accepte, j'avais beau m'enfoncer dans ses yeux immenses, amoureux et inchangés, j'avais du mal. Aujourd'hui avec du recul, je ne comprend plus ces réticences, mais la fin est heureuse puisque nous vivons une vie merveilleuse ensemble, malgré les coups bas de tous ordres, qu'on a en plus eu une superbe petite "maya", que Loris haut de ses 10 ans l'a tout de suite aimé.
Mais quelle galère pour lui obtenir les papiers, pour pouvoir nous marier etc. Cela ce sera pour une autre histoire.

traditionnelle: la photo de famille, voila comme ça c'est fait

enfin je me décide

pour une fois la date me convient, commencer un premier de quelque chose c'est toujours bon signe.
je vais me défouler et donc il ne faut pas toujours tenir compte de tout ce qui sera écrit ici, ni encore moins s'en servir (siouplè).
Je crèe ce blog pour moi, par moi à moi.
vive la communication!?
non!
la raison est simple: un journal intime papier je sais jamais où je l'ai fourré, en plus il y a toujours quelqu'un qui peut tomber dessus et à qui je ne voulais pas le montrer, bref, si un jour, toi ô illustre inconnu, tu lis, tu t'en sers ou n'importe quoi je pourrais toujours dire que c'est pas moi.
Oui je sais tout cela est compliqué, mais je rassure: c'est tout aussi compliqué dans ma petite tête.

Il est de coutume dans un truc intime de donner un nom à la personne virtuelle censée être représentée par le journal intime, alors je vais bien potasser et je "te" donnerai un nom quand j'aurais l'inspiration.

Là faut d'abord que je me concentre pour bien savoir comment ce blog fonctionne, je suis hélas utilisatrice alpha dans ce domaine.
ça me fait d'ailleurs rager quand je vois tout ce que d'autres savent faire et que moi je suis incapable, mais bon c'est vrai aussi que je suis fainéante à ce niveau là et j'ai pas envie d'apprendre des tas de trucs compliqués pour maîtriser la machine...

En un mot comme en cent, toit et moi on va apprendre à se connaître et à se découvrir et tu verras que j'ai déjà bien bourlingué et que je pourrais écrire des romans en plusieurs tomes sur mon passé.
alors pour simplifier on va commencer à aujourd'hui, et je tenterai d'expliquer mon histoire à chaque trait au passé que je ferai.

comme une envie

journal intime? non car ni apport journalier (j'ai pas le temps), ni intime (puisque publié).. Alors?
Un défouloir, où je vais pouvoir stocker tout ce que j'ai envie, ou faire mes coups de gueule, ou présenter des trucs que j'aime. Bref un mic-mac tout moi.
mymy mac